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26 octobre 2007 5 26 /10 /octobre /2007 09:56
EDUCATION PSYCHOMOTRICE EN GROUPE

 


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La pratique psychomotrice créée par le Professeur Bernard AUCOUTURIER s’adresse à l’enfant et vise à favoriser l’expression de toutes ses potentialités motrices, affectives, cognitives et relationnelles..

 

Bernard AUCOUTURIER a créé le concept d’expressivité motrice, il s’agit d’une manière originale pour l’enfant de manifester ses contenus internes inconscients, issus des premières interactions avec le monde environnant.

 

C’est en observant l’enfant qui agit que le praticien découvrira et comprendra le sens de son expressivité motrice, son désir de s’attacher et celui de se détacher pour être lui-même, un enfant autonome.

 

Le spécialiste de la pratique psychomotrice est préparé à observer, accueillir, accompagner et comprendre l’expressivité motrice afin d’apporter à l’enfant des réponses adaptées à ses besoins, à des demandes affectives, à ses désirs plus ou moins conscients.

 

L’enfant ne joue pas pour apprendre, mais apprend parce qu’il prend du plaisir à jouer à conquérir le monde : la salle de pratique psychomotrice lui offre cette possibilité grâce à un dispositif indispensable pour vivre un itinéraire de maturation psychologique, au cours duquel le praticien accueille les productions et les émotions de l’enfant, contient ses excès et ses difficultés en favorisant toujours l’expression et la communication.

 
Ces principes se retrouvent dans la pratique psychomotrice éducative comme dans la pratique psychomotrice thérapique, mais cette dernière requiert malgré tout, une technicité spécifique nécessaire à l’enfant qui présente des difficultés dans un processus de développement.                                                            Source : www.asefop.org

 

 
Renseignements au : 06 70 633 711
Carine GROSSE Diplômée de l'Ecole Belge de
Pratique Psychomotrice Aucouturier
Le Pessey, 74420 HABERE-LULLIN
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26 octobre 2007 5 26 /10 /octobre /2007 09:55
LA PRATIQUE PSYCHOMOTRICE
 
 
par Bernard Aucouturier
Tours (France)
 
 
 
 
Le concept de psychomotricité
 
 
Le concept de psychomotricité, dans sa dimension la plus large, est un concept du
développement psychologique qui se réfère à la construction somatopsychique de l’être
humain en relation avec le monde externe. La psychomotricité témoigne donc de la
complexité du développement de l’être humain.
 
La psychomotricité met l’accent, à notre avis, sur la construction somatopsychique
de l’enfant : en effet, les expériences corporelles « intéragies » avec le monde environnant
sont fondatrices du psychisme, des représentations inconscientes les plus originaires aux
représentations les plus conscientes.
 
La psychomotricité est une invitation à comprendre ce qu’exprime l’enfant de son
monde interne, par la voie de la motricité. La psychomotricité est une invitation à saisir le
sens des comportements.
 
La psychomotricité clarifiée nous permet de mieux cerner la pratique psychomotrice
éducative et préventive ainsi que la pratique d’aide à orientation thérapeutique.
 
·        La pratique psychomotrice éducative et préventive est une pratique
d’accompagnement des activités ludiques de l’enfant. Elle est conçue comme un itinéraire de
maturation favorisant le passage du « plaisir d’agir au plaisir de penser ». Elle réassure
l’enfant par rapport à ses angoisses.
La pratique éducative est dispensée de la période où AGIR EST PENSER à la
période où PENSER n’est plus que PENSER L’AGIR, et au-delà de l’AGIR,
approximativement vers la 7ème année. La crèche et l’école maternelle sont les lieux
privilégiés de la mise en oeuvre de cette pratique : mais nous n’excluons pas que certains
enfants, en retard de développement psychologique, puissent en bénéficier.
 
·        La pratique d’aide psychomotrice (la thérapie psychomotrice) est proposée à
l’enfant lorsque nous observons des troubles de l’intégration somatopsychique, qui limitent
les processus de réassurance face aux angoisses.
Cette pratique psychothérapique vise l’ancrage du registre symbolique dans le corps
et les affects de plaisir par la voie d’une relation interactive entre l’enfant et le thérapeute.
La pratique d’aide psychomotrice ne doit-elle être dispensée que dans le cadre de la
Santé ou ne pourrait-on pas l’envisager dans d’autres lieux, ainsi beaucoup d’enfants en
difficulté pourraient-ils en bénéficier ?
 
 
 
Des repères théories-pratiques
 
 
Des repères théoriques et pratiques se sont imposés à moi ces vingt dernières années
car je devais transmettre la pratique dans les écoles de l’ASEFOP (1), aux élèves qui se forment à la pratique psychomotrice éducative et thérapeutique. Ces repères aident le praticien à sortir de son impuissance face à la complexité de certains comportements d’enfants.
 
Des repères théoriques donnent une sécurité, ils ne sont pas une contrainte, mais ils
sont la clé de la liberté de penser, d’agir et de créer du praticien.
 
Le fantasme d’action est un concept qui permet de comprendre le sens profond,
inconscient de l’activité de l’enfant. Le fantasme d’action est une production imaginaire, une
illusion d’un plaisir d’action pulsionnelle, issu de la relation mère-enfant. Il se constitue vers
le 6ème mois et soutient les différentes périodes de l’évolution psychologique.
 
Nous avons mis en évidence des fantasmes d’action issus de l’absorption (fantasme
de dévoration et de destruction), de la préhension (fantasme de saisir), de la mobilisation du
corps dans l’espace (fantasme d’élévation, de voler, de chuter, de bercement,
d’enveloppement), des fantasmes issus de l’expulsion anale (fantasme de donner et recevoir,
de retenir) ainsi que ceux issus de la génitalité (fantasme de meurtre et d’amour).
 
Tous ces fantasmes se manifestent dans toutes les activités symboliques ludiques de
l’enfant. Ils lui permettent d’éloigner l’angoisse, le mal-être inévitable des relations avec les
parents, et particulièrement l’angoisse de perte de « l’objet-mère » référent d’amour.
 
Nous avons mis en évidence différentes angoisses archaïques de perte du corps qui
se constituent lors des six premiers mois, telles que l’angoisse de chute, de non limite, de
cassure, d’explosion, d’écorchage. Ces angoisses sont apaisées en fonction de la qualité
d’enveloppement du nourrisson par les parents lors de cette période si délicate des premiers
mois. Par contre, si l’intensité de ces angoisses perdure, elles déstabilisent les fonctions
corporelles, immunitaires, végétatives et progressivement les fonctions relationnelles telles
que la préhension, l’équilibration, la coordination ; de même les angoisses archaïques
limiteront la constitution des fantasmes d’action et par voie de conséquence le développement
psychique.
 
Ainsi, nous pouvons comprendre que les troubles psychomoteurs de l’enfant sont
dus à la présence d’angoisses archaïques qui n’ont pas été suffisamment contenues par la
qualité de la relation lors des premiers mois.
 
 
 
 
 
 
 
(1) ASEFOP : Association européenne des écoles de formation à la pratique psychomotrice Aucouturier. A ce jour, il existe 11 écoles en Europe et une en Amérique du Sud.
 
 
 
L’expressivité motrice de l’enfant est le « matériel » à partir duquel travaille le
praticien ; elle est fondatrice de la professionnalité du psychomotricien.
 
L’expressivité motrice est la manière tonicoémotionnelle d’agir le fantasme d’action
au niveau symbolique ; celle-ci a toujours le sens inconscient de recréer l’objet d’amour et
simultanément de l’attaquer, de l’éloigner, de le détruire. Lorsque le jeune enfant monte
maintes fois sur la table, il le fait certes pour son propre plaisir, mais au niveau inconscient
pour vivre son fantasme d’action d’élévation qui lui permet de recréer la mère et
simultanément de la provoquer, de la mettre en difficulté et de l’éloigner de lui.
 
L’expressivité motrice a le sens du plaisir de recréer l’autre, et d’être soi à la fois.
 
Les troubles de l’expressivité motrice, tels que l’agressivité non symbolisée,
l’inhibition, les répétitions motrices ou de jeux, la fixité tonicoémotionnelle, sont des
symptômes, des troubles de la relation originaire inconsciente, qui insécurisent l’enfant et
limitent le plaisir d’être soi.
 
 
 
La pratique psychomotrice éducative et préventive
 
 
Les objectifs de cette pratique sont de trois ordres :
 
  1. favoriser le développement de la fonction symbolique (des capacités de représentations) à partir du plaisir d’agir et de jouer,
  2. favoriser le développement des processus de réassurance face aux angoisses de perte par le plaisir d’agir,
  3. favoriser le développement du processus de décentration tonicoémotionnelle, indispensable à l’acquisition de la pensée opératoire et du plaisir de penser.
 
 
Pour réaliser ces objectifs, nous avons créé dans la salle de pratique psychomotrice
un dispositif spatial et temporel qui est mis à la disposition des enfants.
 
 
1. Le dispositif spatial est composé de deux lieux :
 
·        le lieu de l’expressivité motrice avec un matériel approprié pour vivre des jeux
de réassurance profonde :
-jeux de destruction,
-jeux de plaisir sensori-moteurs (grimper, sauter en profondeur, chutes, rouler, se balancer),
-jeux d’enveloppement,
-jeux de cache-cache,
-jeux de poursuite,
-jeux d’identification à l’agresseur (le jeu du loup),
 
 
 
ainsi que des jeux de réassurance superficielle qui sont des jeux d’identification parentale ou
d’identification à des personnages imaginaires (des dessins animés) ou de la vie sociale
(vedettes ou sportifs…)
 
Durant la séance, le praticien induit plus qu’il ne propose directement, et s’ajuste
aux actions et aux jeux des enfants. Ainsi, il favorise les jeux de réassurance profonde et
superficielle. Il propose des tours à détruire, des lieux pour se déséquilibrer, pour chuter, se
cacher, mais aussi un lieu pour être soigné après des jeux d’accident ! (l’hôpital). Il aide à
construire, à se déguiser, à s’envelopper : il peut réglementer le matériel pour éviter la
confusion et peut réduire son utilisation si celui-ci stimule l’agressivité.
 
 
  • Le lieu de l’expressivité plastique et graphique :
Dans ce lieu, les enfants peuvent construire ou dessiner librement. L’attitude du
praticien est surtout maternante : il apporte les matériaux nécessaires à la construction, il
distribue les feuilles, les crayons, et demande à l’enfant de parler sur « l’histoire qu’il
dessine » et non pas de dire ce qu’il dessine.
 
 
2. Le dispositif temporel
 
Au cours de la séance, les enfants sont invités à passer du lieu de l’expressivité
motrice au lieu de l’expressivité plastique et graphique. Ce passage favorise le développement
de différents niveaux de symbolisation : des symbolisations par la voie du corps jusqu’au
langage. Ce parcours est une aide à la distanciation émotionnelle par l’intégration des
émotions dans les images mentales : les enfants acquièrent le processus de décentration
tonicoémotionnelle.
 
Le dispositif temporel est complété par une histoire racontée aux enfants après le
temps de l’expressivité motrice et avant le temps de l’expressivité plastique et graphique.
Cette histoire est un jeu dramatique de réassurance profonde face à l’angoisse d’être détruit ou
abandonné. Le praticien doit émouvoir les enfants, mais aussi être capable de les réassurer.
Cette histoire qui stimule intérieurement les émotions a une fonction de réassurance des
angoisses par le langage et est très appréciée par les enfants, avant de passer à la construction
et au dessin.
 
L’ensemble de la séance de pratique éducative est encadré par un rituel d’entrée qui
permet au praticien d’accueillir les enfants, de rappeler les consignes de fonctionnement de la
séance et de préciser que la salle est un lieu où l’on joue, où il n’est pas possible de faire du
mal, ni de se faire mal ; un rituel de sortie clôt la séance, chaque enfant est salué et identifié
par son prénom et son nom.
 
Le psychomotricien accueille l’enfant et il accepte les jeux de plaisir répétitifs. Il
n’agit pas pour l’enfant, il ne le stimule pas, il ne l’envahit pas, il l’accompagne :
accompagner, c’est interagir sans envahir.
 
L’implication du praticien dans la pratique éducative est modérée malgré les
demandes pressantes quelquefois des enfants, car il n’oublie pas qu’il doit assurer la sécurité
matérielle et affective du groupe. Il reste le garant de la sécurité affective de tous : ainsi dans
la séance, son regard est périphérique.
L’attitude permanente est de favoriser avec souplesse le plaisir d’agir, de
transformer, de jouer et de créer ensemble, comme base de la fonction symbolique et de la
communication, du développement du sentiment de sollicitude, des uns envers les autres.
 
Le psychomotricien reste un dynamicien de la communication, aussi est-il toujours
attentif à la résolution des conflits dans le groupe, par le dialogue et la fermeté si cela s’avère
nécessaire, mais en aucun cas, un conflit est « jeté sur la place publique », il se résout
strictement entre les intéressés.
 
Face à certains enfants au comportement excessif dans le groupe, la culpabilité et la
menace n’ont jamais lieu d’être : une attitude de compréhension, des gestes et des paroles
chaleureuses et fermes à la fois nous paraissent suffisantes à l’apaisement de l’enfant, voire à
l’évolution des conflits et des défenses.
 
 
En conclusion :
 
Nous considérons que la pratique psychomotrice éducative et préventive est fondatrice, pour l’essentiel, de la pratique d’aide psychomotrice (la thérapie psychomotrice).
En effet, les bases philosophiques centrées sur la personne, les bases psychologiques centrées
sur l’expressivité de l’inconscient par la voie motrice et des émotions restent les mêmes ;
cependant, la pratique éducative et thérapeutique sont distinctes, elles ont leur propre identité,
leur cadre, leurs stratégies d’aide et ne se confondent pas.
 
 
 
La pratique d’aide psychomotrice (la thérapie psychomotrice)
 
 
1. La philosophie d’aide
 
Le sens que nous donnons au concept de thérapie s’inscrit pleinement dans la
cohérence philosophique et psychologique qui anime notre pratique et nos attitudes.
« Prendre soin » de l’histoire de l’enfant, exprimée dans la relation que nous offrons,
métaphorise bien l’aide telle que nous la concevons. « Prendre soin » et non pas « donner des
soins » (soigner le symptôme).
 
2.  La pathologie psychomotrice
 
Elle résulte de l’échec de l’intégration des expériences corporelles, en relation, dans le psychisme (l’échec de la construction des fantasmes d’action) à cause d’un monde externe imprévisible, chaotique et non malléable.
 
Dans ce cas, perdurent des angoisses archaïques de perte du corps qui déstabilisent
les fonctions corporelles de la vie végétative et relationnelle : les processus de réassurance
profonde contre l’angoisse sont déficitaires.
 
 
 
 
3.  L’objectif de l’aide psychomotrice
 
L’objectif essentiel de l’aide est de développer les processus de réassurance
profonde déficients qui ne permettent pas à l’enfant de développer ses propres capacités de
symbolisation, même les plus élémentaires par la voie corporelle. La régression dynamique
des jeux de réassurance profonde, et la mobilisation tonicoémotionnelle qui les accompagne
est la stratégie fondamentale de l’aide psychomotrice thérapeutique.
 
4.  La mise en place de l’aide psychomotrice
 
Un cadre bien élaboré servira de contenant aux angoisses et à la souffrance de
l’enfant et de son entourage. Un enfant en difficulté est un enfant dont les parents souffrent
sans pouvoir le dire.
 
L’écoute des parents et des partenaires de l’aide à l’enfant :
 
Il nous faut d’abord mériter la confiance du ou des demandeurs de l’aide pour
l’enfant : or, la confiance ne se décrète pas, elle s’instaure et pour cela écouter les parents sans
chercher à les manipuler, tout en s’abstenant de leur donner des conseils éducatifs qui ne
serviraient qu’à les assujettir et à les déresponsabiliser.
 
Une attitude d’écoute amène à mieux prendre conscience de ses choix, attitudes,
difficultés, réussites et d’en parler avec émotion éventuellement.
 
Nous sous-estimons trop souvent la personne et ses capacités d’auto-changement
quand elle est acceptée dans ses paroles et ses émotions, cette acceptation lui donne confiance
en elle-même : bien souvent, nous sommes surpris par les modifications d’attitudes des
parents que nous n’avions pas prévues qui retentissent profondément sur l’évolution de
l’enfant.
 
Une observation interactive :
 
Cette observation de l’enfant en relation avec le praticien est nécessaire pour décider
de l’aide psychomotrice ; elle consiste à observer dans l’interaction avec l’enfant ses moindres
capacités de réassurance profonde, de mobilisation tonicoémotionnelle, ainsi que les moindres
capacités de symbolisation par la voie corporelle.
 
Plusieurs observations seront peut-être utiles à cette investigation.
 
 
5.  L’attitude du praticien dans l’aide pyschomotrice
 
Le thérapeute interagit avec l’enfant, il s’implique au niveau tonicoémotionnel et
rencontre l’enfant à un niveau de fonctionnement archaïque de réassurance, il vit des
« résonances tonicoémotionnelles réciproques » indispensables à l’émergence des fantasmes
d’action qui n’ont jamais été exprimées ou indispensables à la constitution des premiers
fantasmes d’action issus des expériences corporelles en relation.
 
Le thérapeute assume les identifications que l’enfant projette sur lui, il les joue, il est
haï (détruit, jeté, tué) et/ou il est aimé (attaché, retenu, emprisonné, protégé, soigné, sauvé) ;
cependant, le thérapeute définit clairement ce qui est à l’un, ce qui est à l’autre ; s’il le faut, il
sait rester ferme, voire s’opposer à l’enfant, et il est capable de lui dire NON, un NON clair,
nécessaire à la dynamique de maturation psychologique de l’enfant.
 
Une métaphore illustre assez bien cette relation intense et nécessaire entre le
thérapeute et l’enfant : « Etre dans la peau de l’enfant tout en restant dans sa propre peau ».
Cette condition demande donc au thérapeute de fonctionner à un niveau archaïque, tout en
restant bien lui-même, identique et malléable, transformable.
 
La malléabilité du thérapeute qui se laisse transformer par l’enfant, au niveau
tonique, postural, moteur et émotionnel, tout en restant identique dans sa qualité
d’accompagnement, favorise la transformation tonicoémotionnelle de l’enfant ainsi que le
déblocage des images mentales.
 
Rien ne peut se construire chez l’enfant si le praticien ne vit pas le plaisir d’être avec
celui-ci, de jouer et de communiquer. A ce propos, il est souhaitable que le praticien ne brime
pas ses propres affects de plaisir exprimés par le mouvement et le langage.
 
 
6.  Les relations avec les différents partenaires de l’aide
 
D’autre part, nous avons toujours recherché des relations claires avec les différents
partenaires (parents, enfants, éducateurs, enseignants). La demande d’aide doit être explicitée,
voire reformulée pour s’assurer qu’elle a bien été comprise.
 
La confiance s’instaure si nous parlons vrai : définir les objectifs que l’on se propose
d’atteindre, définir l’état d’esprit dans lequel nous travaillons (une dynamique de plaisir
d’actions et de jeux et de représentations). Il est facile de présenter aux partenaires la pratique
que nous exerçons avec des mots du langage courant et de leur laisser la possibilité de dire
« NON » à l’aide que nous proposons. En effet, le « OUI » n’a de sens que si la personne se
sent émotionnellement libre de dire « NON ».
 
L’écoute de certains parents est quelquefois délicate, car ils sont très impliqués dans
un système complexe de relations affectives avec leur enfant : les difficultés de celui-ci se
comprennent bien dans ce champ d’interactions perturbées, qui les font souffrir et les amènent
à réagir selon des attitudes de défense complexes et des attitudes contradictoires. Les parents
souffrent, certaines relations familiales sont très difficiles à vivre, c’est vrai, mais il faut
savoir que nous n’avons pas mandat pour apporter une aide structurée, si les parents sont
demandeurs explicitement. Il convient de les orienter vers d’autres praticiens.
 
Lorsque nous sommes en relation avec les parents ou l’enseignant, nous ne
cherchons pas à les faire changer, nous leur offrons une écoute attentive, des relations
confiantes, qui facilitent la collaboration indispensable et le travail avec l’enfant. Très
souvent, les partenaires évoluent mais ce n’est pas le but recherché et en fait, c’est bien là le
paradoxe : moins l’on désire les faire changer plus le changement risque de se produire car les
résistances affectives sont moindres.
 
Nous croyons en la personne et à ses capacités d’auto-changement dans un contexte
de confiance, de sécurité affective, de liberté d’expression et de médiation ajustées à la
personne.
 
La relation d’aide dans la pratique psychomotrice
 
Notre choix philosophique est clair : qu’il s’agisse du jeune enfant, de l’enfant, de
l’adolescent ou de l’adulte en difficulté, chacun est considéré comme une personne qui
témoigne d’une expérience unique et qui doit être accueillie avec le plus grand respect. La
personne, lorsqu’elle est en confiance, peut exprimer ses pensées et ses émotions. Cette
attitude d’écoute favorise la communication, tout en maintenant une distance et une
atmosphère de sécurité nécessaires à la compréhension de l’autre. Comprendre l’autre, ce
n’est pas seulement le considérer comme un objet d’analyse intellectuelle sur lequel on doit
opérer (exercer notre pouvoir d’emprise), pour obtenir un changement, c’est avant tout
essayer de saisir le sens de son témoignage, de son histoire profonde, inconsciente, au travers
des diverses expressions symboliques manifestées tant au niveau non verbal que verbal.
 
Définir cette attitude avec des mots, en dehors d’un contexte expérientiel, semble en
définitive bien vain. Les mots-cléfs qui restent sont « ECOUTE », « COMPREHENSION »,
« RESPECT ». L’ATTITUDE D’ACCUEIL EMPATHIQUE transcende tout cela, mais tant
qu’on ne l’a pas éprouvée, intériorisée, elle ne recouvre qu’une réalité abstraite qui n’a pas de
chair, qui n’a pas de corps !
 
La relation d’aide à l’enfant ainsi définie demande une sérieuse formation
personnelle assurée lors de la préparation à la pratique psychomotrice dans les écoles de
l’ASEFOP.
 
 
A Tours, le 2 août 2003
 

 
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26 octobre 2007 5 26 /10 /octobre /2007 09:50
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20 octobre 2007 6 20 /10 /octobre /2007 08:59
En cours de création
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20 octobre 2007 6 20 /10 /octobre /2007 08:58
Névralgie, sciatique, lombalgie, maux de tête, insomnies...
sont peut être les séquelles tardives d'un ancien accident de voiture.


Même si aucune lésion n'est apparente aux examens radiologiques, mêmesi le traumatisme qualifie  de "coup du lapin" a été modéré, l'onde de choc reste inscrite da ns le corps de l'accidenté et occasionne des troubles et douleurs.


Que ce passe t'il lors d'un accident de voiture?

Le conducteur et les passagers sont maintenus par leur ceinture de sécurité qui croise le thorax au niveau du sternum et fixe les deux os latéreaux du bassin sur le siège. Lors du choc, des pressions vont s'exercer sur ces zones. La tête part violemment en avant, entraînant dans son mouvement toute la colonne vertébrale et le sacrum (os du milieu du bassin). Le corps est ainsi soumis à une importante force d'inercie qui dépasse ses capacités d'absorption. Certaines structures se trouvent alors en conflit les unes avec les autres, provoquant symptômes et douleurs (parfois à retardement).

Crâne et bassin sont liés anatomiquement

La dure-mère, membrane méningé qui tapisse la boîte crânienne, se prolonge comme un tubedans la colonnne vertébrale et  s'attache solidement sur le sacrum tout en bas. C'est à cause de ce rapport anatomique particulier qu'un choc sur le sacrum peut entraîner des problèmes crâniens à distance.  De ce même un choc sur la tête peut provoquer des douleurs lombaires. Ce lien dure-mérien est spécifiquent travaillé par l'ostéopathe.






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13 août 2007 1 13 /08 /août /2007 17:51
Sina SOKHAN SANJ 
OSTEOPATHE D.O.
EN HAUTE-SAVOIE
Tel:04.50.43.90.28
      04.50.35.62.48

 


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